Comment mieux gérer sa charge mentale quand on est entrepreneure ?

La charge mentale, tu connais ? Ce poids invisible qui te suit partout, même quand tu n’es pas censée « travailler ». Forcément, tu en as déjà fait l’expérience… J’apprends moi-même à la dompter ! Alors je me dis, pourquoi ne pas partager avec toi mes conseils ? 

Parce que, qu’on se le dise, quand on est entrepreneure, c’est un vrai défi de la gérer au quotidien sans s’épuiser… Mais bonne nouvelle : il existe des solutions simples, efficaces et réalistes pour s’en sortir sans tout envoyer balader.

Qu’est-ce que la charge mentale pour une entrepreneure ? 

Tu connais sûrement cette sensation de cerveau en surchauffe, ce moment où tu penses à mille trucs en même temps : 

• envoyer un devis, 
• préparer le dîner, 
• répondre à un DM client, 
• relancer ton expert-comptable, 
• payer la cantine du mini,
• caler une date pour la réunion d’école… 🤯 

Bienvenue dans le monde merveilleux de la charge mentale (et des entrepreneures !) ! Et quand, comme moi, tu es à la fois entrepreneure, maman de trois enfants, amoureuse des listes, passionnée d’écriture ET fan de déco Pinterest à 23 h, ça fait beaucoup de fenêtres ouvertes dans le cerveau. 

La charge mentale, ce n’est pas seulement avoir beaucoup de choses à faire. C’est devoir penser à tout, tout le temps. 

Anticiper, organiser, vérifier, planifier, imaginer, corriger, recommencer. Et quand on porte son propre business sur les épaules, cette charge invisible devient parfois plus lourde qu’un mois de novembre sans chauffage. Tu vois l’idée ?

Pourquoi pèse-t-elle autant sur les épaules des entrepreneures ?

Parce qu’on cumule. Voilà. Fin de l’article 😅. 

Blague à part, quand tu es entrepreneure, tu ne portes pas qu’une casquette, tu tiens véritablement toute la boutique. Bien qu’en pense celles et ceux qui ne sont PAS freelance, être à son compte, c’est être à la fois :

• la cheffe de projet, 
• la créatrice, 
• la commerciale, 
• la comptable, 
• la communicante, 
• le support client… 

Et ça, c’est juste pour la partie pro.

Ajoute à ça la vie perso : les enfants, le couple, la logistique du quotidien, la charge mentale domestique, … Et tu obtiens un cocktail bien chargé qui ne laisse que très peu d’espace à ton cerveau pour souffler. 

Et contrairement à une équipe salariée, tu n’as pas de collègue à qui passer la main. Pas de supérieur pour fixer des priorités à ta place. Pas de service RH pour te rappeler de prendre des vacances.

Du coup ? Tu te retrouves à penser à tout, tout le temps. Même quand tu ne travailles pas, ton cerveau continue : 

• la prochaine offre,
• le post Insta à programmer, 
• les mails en attente… 

Et si en plus tu es passionnée par ton activité, comme beaucoup d’entrepreneures (et comme moi avec les blogs !), c’est encore plus difficile de t’arrêter. 

Ton business devient une part de toi.

Mais pour qu’il fonctionne sur le long terme (et que tu ne t’effondres pas au passage), il faut apprendre à délester (ce que j’apprends encore à faire !). À repérer ce qui t’alourdit. 

Et à poser ton cerveau de temps en temps sans culpabilité.

Quels sont les signes d’une charge mentale trop forte ? 

La charge mentale n’arrive pas toujours en fanfare. Elle s’installe petit à petit, en mode ninja. Au début, tu continues de tout faire, comme d’habitude. Puis tu te rends compte que tu es souvent fatiguée. Que ton cerveau tourne non-stop, même la nuit. Que tu mets trois jours à répondre à un simple message WhatsApp, et que tu oublies ce que tu allais faire en allant d’une pièce à l’autre (alors que tu avais juste ouvert Instagram pour « deux minutes »).

Voici quelques signaux qui peuvent t’alerter que ta charge mentale commence à prendre un peu trop de place :

• Tu te réveilles déjà épuisée (même après une nuit correcte).
• Tu te sens submergée par des choses normalement simples.
• Tu perds patience plus rapidement, avec tes proches ou tes clients.
• Tu procrastines, alors que tu sais exactement ce que tu devrais faire.
• Tu ressens une forme de brouillard mental, comme si plus rien n’était clair.
• Tu n’as plus d’énergie pour ce qui te faisait vibrer au départ.

Ce n’est pas forcément un burn-out, mais c’est le début d’un déséquilibre. Et dans l’entrepreneuriat, ce déséquilibre peut vite impacter ton activité : 

• perte de focus, 
• manque de régularité, 
• baisse de créativité… 
• Et moral en berne.

Spoiler : c’est pas une question de motivation ou de volonté. C’est juste que ton cerveau est saturé. Et heureusement, ça se régule ✨.

Comment réduire la charge mentale ? 15 conseils

Tu ne peux pas faire disparaître ta charge mentale d’un coup de baguette magique (même si on aimerait bien ✨), mais tu peux apprendre à la gérer, à l’apaiser, et à ne plus la subir au quotidien. 

Voici 15 conseils concrets, testés et validés, pour retrouver un peu de calme dans ta tête d’entrepreneure (même avec une to-do longue comme un jour sans fin).

1. Écris ce que tu as en tête

Ton cerveau n’est pas censé tout retenir. C’est un outil de réflexion, pas un pense-bête géant. À force d’y stocker des rappels, des idées d’articles, des tâches en attente et des pensées en vrac, tu satures… et c’est là que la charge mentale explose.

Le réflexe à adopter ? Note tout. Oui, tout. Ce que tu dois faire, ce que tu veux faire, ce qui te traverse l’esprit pendant que tu replies du linge. Peu importe si c’est sur Notion, un carnet (ma deuxième passion les carnets !), une appli ou un vieux post-it collé au frigo : le simple fait de poser à l’extérieur libère de la place dedans.

2. Planifie tes tâches par blocs

Plutôt que de jongler entre mille choses à la fois (et finir avec la sensation d’avoir rien terminé), essaie de regrouper tes tâches par thème ou moment. C’est ce qu’on appelle le time-blocking : tu bloques dans ton agenda des créneaux dédiés à des activités spécifiques.

Par exemple : 

• répondre aux mails de 9h à 10h, 
• créer du contenu le mardi après-midi, 
• faire ta compta le jeudi matin. 

Ça évite les aller-retours mentaux et réduit la dispersion. Et le bonus ? Tu sais à l’avance ce que tu as à faire, ce qui réduit l’effet “gros nuage flou” qui plane sur ta to-do du jour ☁️. Chez moi, cette organisation marche très bien, notamment quand j’ai les enfants à la maison (tu sais les “congés” scolaires,…). 

3. Fais le tri dans tes priorités

Tu connais ce moment où ta to-do ressemble à un rouleau de papier toilette infini 😅 ? (je sais, l’image est belle !). C’est le signe qu’il est temps de prioriser. Tout n’a pas besoin d’être fait aujourd’hui. Ni même cette semaine.

Pose-toi deux questions simples :
👉 Est-ce que c’est vraiment important pour mon activité ?
👉 Est-ce que ça doit être fait maintenant ?

Tu peux utiliser la méthode d’Eisenhower (urgent/important) ou plus simplement classer en 3 colonnes : 

• « à faire maintenant », 
• « à planifier »,
• et « à laisser tomber ». 

Alléger ta liste, c’est aussi alléger ta charge mentale.

4. Délègue ce que tu peux (et ce que tu veux)

Tu n’es pas obligée de tout faire toute seule. Vraiment. Même si tu sais très bien le faire, même si tu as toujours géré jusqu’ici. Déléguer, ce n’est pas perdre le contrôle : c’est reprendre de l’espace mental pour te concentrer sur ce qui compte vraiment pour toi.

Ça peut être :

• pro (faire appel à une assistante virtuelle, une graphiste, une comptable…),
• ou perso (livraison de repas, garde partagée, ménage…). 

Ce n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un choix stratégique. 

Moins de tâches = moins de charge mentale = plus d’énergie pour ton cœur de métier ❤️.

5. Automatise les tâches répétitives

Tu perds du temps (et de l’énergie mentale) à refaire sans cesse les mêmes actions ? C’est le moment d’automatiser ce qui peut l’être. Parce que passer 20 minutes à répondre au même message, trois fois par semaine, ce n’est ni utile, ni durable.

Tu peux créer :

• des modèles de mails, 
• des réponses enregistrées sur Instagram, 
• des automatisations pour l’envoi de tes factures, 
• ou programmer tes contenus à l’avance. 

Chaque automatisation est un petit cadeau que tu fais à ton futur toi. Et à ta charge mentale, qui te dira merci plus vite qu’un outil Zapier ⚡.

6. Mets en place une routine qui te fait du bien

Pas besoin d’un miracle morning à 5 h tapantes (j’avoue, j’ai jamais compris le principe !). L’idée, c’est d’avoir une routine simple, régulière, et surtout adaptée à toi. Un petit rituel qui marque le début ou la fin de ta journée, et qui t’ancre dans le présent.

Un café en silence, une balade de 10 minutes, une liste de gratitudes, quelques pages d’un carnet… Ce moment devient ton point d’équilibre. Et quand tout s’agite autour, tu sais que tu as ce repère-là. C’est un vrai antidote à la charge mentale.

7. Offre-toi de vraies coupures (et pas juste 5 minutes entre deux appels)

Tu dis que tu vas faire une pause… Et tu en profites pour lancer une machine, répondre à deux messages, checker Insta vite fait 😅 ? C’est pas une pause, c’est un changement de tâche. Moi en général, je me dis que je lirai certains mails pendant ma pause… Hum (ais ce que je dis et pas ce que je fais 😂) !

Une vraie coupure, c’est un moment sans objectif, sans écran, sans pression. 

C’est marcher, lire, rêvasser, regarder les nuages, écouter de la musique en coupant les notifications. C’est là que ton cerveau respire vraiment. Et crois-moi, il en a besoin. D’ailleurs, depuis quelque temps je teste le coloriage mystère, et j’avoue que ça fonctionne bien !

8. Bouge ton corps chaque jour (même juste un peu)

Pas besoin d’un abonnement en salle ou d’un programme fitness de 30 jours. Bouger, c’est juste remettre ton corps en mouvement pour évacuer les tensions et reconnecter avec toi-même.

Une marche, un étirement, une danse improvisée dans la cuisine (testé et validé 😄), quelques minutes de yoga ou une session de ménage qui fait transpirer : tout compte. 

Le mouvement libère des endorphines, et ça fait un bien fou à ta tête. 

Moins de tensions physiques = moins de charge mentale.

9. Respire (oui, mais vraiment)

Tu respires déjà, certes .😅 Mais prendre le temps de respirer en conscience, c’est autre chose. Quelques minutes pour ralentir, t’ancrer, faire le vide. C’est simple, gratuit, accessible n’importe où… Et redoutablement efficace pour faire redescendre la pression. J’avais découvert ce principe au tout début de mon activité lors d’une masterclass, et j’avais trouvé ça génial !

Inspire profondément par le nez, bloque un instant, puis expire doucement par la bouche. Fais ça trois fois. Juste trois. Et observe ce que ça change. 

Ton esprit s’apaise, ton rythme se calme, ta charge mentale s’allège sans effort.

10. Soigne ton sommeil (et lâche ton téléphone le soir)

Le sommeil, c’est ton carburant principal. Sans lui, tu tournes au ralenti, ton cerveau mouline pour rien, et ta charge mentale grimpe en flèche. Alors non, scroller dans ton lit jusqu’à minuit ne compte pas comme une activité relaxante (je sais, c’est tentant; Je suis la première à lutter contre cette mauvaise habitude et mon addiction aux séries coréennes !).

Essaie de créer une vraie routine de déconnexion : dîner léger, lumière douce, pas d’écran dans la chambre, un livre (ou même rien). Tu peux aussi tester une alarme “dodo” qui te rappelle qu’il est temps de couper. Moins de fatigue = plus de clarté.

11. Coupe les distractions numériques (et reprends le contrôle)

Chaque notification est une mini-interruption… Et un petit caillou de plus dans ton sac mental. Tu finis la journée avec la sensation d’avoir tout commencé, mais rien terminé. Et une charge mentale bien gonflée.

Alors, fais un peu de tri : 

• coupe les notifications non essentielles, 
• désactive les alertes inutiles, 
• ferme les onglets en trop. 

Et offre-toi des créneaux “zéro distraction” pour avancer vraiment. C’est bluffant ce que tu peux faire en une heure sans être interrompue C’est clairement mon prochain objectif !

12. Accepte que tout ne sera pas parfait

Spoiler : ton site ne sera jamais « fini », ton feed Insta jamais « impeccable », ton lancement jamais « parfait ». Et c’est OK. La quête du toujours-mieux est un aspirateur à énergie… et un très bon générateur de charge mentale.

Je crois que c’est ce que la maternité m’a le plus appris : accepter que tout ne soit pas parfait 😂, mais qu’on fait de notre mieux !

Rappelle-toi que « fait » vaut toujours mieux que « parfait ». Tu peux améliorer plus tard. Publier un article imparfait, proposer une offre sans page ultra léchée, déléguer même si ce n’est pas fait exactement comme toi : c’est ça aussi, avancer.

13. Fixe-toi des objectifs réalistes (et souples)

Tu veux écrire 4 articles par semaine, lancer un podcast, créer une formation, poster tous les jours et refaire ton site… Avant la fin du mois ? 😅. C’est tout a fait le genre de choses que j’ai fait par le passé 🤣. Rien d’étonnant à ce que ta (ma) charge mentale soit dans le rouge.

Apprends à viser juste plutôt que grand : 

• fixe-toi des objectifs atteignables, 
• répartis-les dans le temps, 
• et ajuste-les selon ton énergie et tes saisons de vie (perso, les vacances scolaires changent tout à la maison 😬). 

Tu n’as rien à prouver. Ton business avancera mieux avec constance qu’avec surchauffe.

14. Apprends à dire non (sans culpabilité)

Dire oui à tout, c’est t’assurer une to-do qui déborde… Et une charge mentale qui ne te lâche plus. Refuser un projet, décliner une sollicitation, repousser une réunion, ce n’est pas être égoïste : c’est te protéger.

Tu peux dire non avec douceur, fermeté et respect. Un non, c’est un oui à autre chose : à ton énergie, à ton équilibre, à ce qui compte vraiment pour toi. 

Et bonne nouvelle : plus tu le fais, plus ça devient facile 💪.

15. Rappelle-toi que tu n’es pas ton business

Quand ton activité te passionne (et je sais que c’est ton cas comme pour moi), la frontière entre toi et ton business devient floue. Tu vis chaque succès comme une victoire perso… mais chaque problème comme un échec. Et ta charge mentale s’en mêle, bien sûr.

Essaie de prendre du recul. Tu es une personne à part entière. Tu existes en dehors de tes résultats, de ton chiffre d’affaires ou de ton taux d’ouverture de newsletter. Recréer une distance saine, c’est essentiel pour tenir sur la durée et garder ton énergie pour ce (et ceux) qui compte(nt) vraiment.

Quand on est entrepreneure, la charge mentale ne disparaît jamais complètement. Mais elle peut devenir plus légère, plus fluide, moins envahissante. Il ne s’agit pas d’être parfaite, ni de tout gérer sans faillir, mais d’avancer en conscience avec des repères, des outils, et surtout de la bienveillance envers toi-même 💛.

Chaque petit ajustement compte. Chaque choix pour te préserver aussi. 

Alors pioche dans ces 15 idées, adopte celles qui te parlent, laisse les autres pour plus tard. Et surtout : n’attends pas d’être au bout du rouleau pour prendre soin de toi.

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